La canne à sucre à L'isle de France

 
Fabrication &  production à Lisle de France(Maurice)

Fabrication & production à Lisle de France(Maurice)

La fabrication du sucre qui était d'un million de livres en 1812,avait passé à huit millions en l816,pour atteindre de soixante-cinq à soixante-dix millions de 1830 à 1835.Elle est devenue à proprement parler "l'industrie nationale." En 1825,on employait les batteries à la GIMART,à mouvement continu,en 1837,le procédé WETZELL perfectionné.En 1836,le blanc et le beau blond se vendent en moyenne neuf piastres les cent livres.

En 1639 les Hollandais ont introduit la canne à sucre depuis Java, mais cet essai de colonisation n'aboutit point et, en 1710, ils quittèrent l'île, l'abandonnant aux pirates européens installés dans leur république de "Libertalia" dans la baie de Diego-Suarez - Madagascar.

Au milieu du XIXe siècle plus de 250 sucreries fonctionnent.

L'essor économique exigeant l'extension des moyens de communications intérieures pour le transport du sucre vers Port Louis, des routes sont crées et le chemin de fer construit.

Le café et le sucre "Je ne sais pas si le café et le sucre sont nécessaires au bonheur de l'Europe, mais je sais bien que ces deux végétaux ont fait le malheur de deux parties du monde. On a dépeuplé l'Amérique afin d'avoir une terre pour les planter et on a dépeuplé l'Afrique afin d'avoir une nation pour les cultiver.

 

 
Les domaines sucriers de L'Ile Maurice

Les domaines sucriers de L'Ile Maurice

La sucrerie de Bel Air cessa de fonctionner vers 1855 et les terres furent achetées par Beaurivage en 1871.

La sucrerie de Bel Etang passa sous contrôle de Sans Souci en 1882.

De 1650 à 1816. — La canne a été introduite à Maurice en 1650, lors de l'occupation de l'île par les Hollandais. Elle s'est vite et bien acclimatée, malgré les ravages des rats. Vers 1695, on réussit à fabriquer du sucre noir, en 1696, du sucre blanc. Nous ne possédons plus ensuite de renseignements sur la culture de la canne et la fabri cation du sucre, jusqu'en 1710, date de l'évacuation de l'île par les Hollandais. Les Français, installés depuis 1715, trouvèrent des cannes sauvages, mais c'est Labourdonnais qui, vers 1744, introduisit des plants nouveaux et en étendit la culture.

Le sucre, devenu au fil du temps un symbole de luxe, de richesse et de bien-être a joué au cours des siècles un rôle prépondérant. Pour ce simple produit d’agrément on a tissé des alliances internationales, déclaré des guerres,déclencher la traite des noirs,engagé des capitaux considérables, déplacé des populations... Il s’est donc comporté comme un véritable “acteur” de l’Histoire. Le goût du sucré, dès la plus lointaine antiquité, était satisfait par le miel ; la véritable entrée du sucre date de l’exploitation intense de la canne à partir du XVIe siècle dans les Antilles. Les besoins de main-d’œuvre donnent alors naissance à un trafic triangulaire ou quadrangulaire au cours duquel des milliers de “bois d’ébène” sont transférés aux Antilles.

 
Introduction de la canne à sucre à l'isle de France(Maurice)

Introduction de la canne à sucre à l'isle de France(Maurice)

La fabrication du sucre noir commence des 1695 en en 1696, du sucre blanc.

Nous ne possédons plus ensuite de renseignements sur la culture de la canne et la fabri cation du sucre, jusqu'en 1710, date de l'évacuation de l'île par les Hollandais.

Les Français,installés depuis 1715, trouvèrent des cannes sauvages, mais c'est Labourdonnais qui, vers 1744, introduisit des plants nouveaux et en étendit la culture.

De 1814 1863

Grand développement de la culture de la canne et de industrie sucrière,Maurice comme la Réunion la canne prend une prodigieuse extension de 498 t de sucre fabriquées en 1814 on passe 34301 en 1834 abolition de esclavage cette même année provoque pendant quelque temps un léger fléchisse ment Mais à partir de 1845 se marque un mouvement ascensionnel dû immigration indienne celle-ci commencée en 1835 suspendue en 1839 et reprise en 1843 exercé une grande influence sur la pro duction sucrière Cette dernière élève de 66 595 en 1851 132000 en 1863

La superficie plantée accroît et passe de 900 arpents de 1817 1820 40 300 arpents de 1831 1840 et 123700 arpents en 1871.

La production sucrière accroît régulière ment surtout partir de 1904 malgré deux circonstances défavo rables le cyclone de 1902 et apparition du sur la maladie du bétail. Elle passe de 153 500 en 1896 237 000 en 1911 et 289 300 en 1914 est le total le plus élevé qui ait jamais été atteint. La superficie cultivée augmente mais dans une proportion beaucoup plus faible ce qui explique par accroissement du rendement dû une culture plus rationnelle et un outillage plus perfectionné Elle est de 126600 arpents en 1899 et de 159 172 en 1914.

La période actuelle Guerre et après-guerre de 191-5 1931 La Grande guerre a provoqué un fléchissement considérable en 1915 île produit 225 439 La période après-guerre est marquée par une nouvelle progres sion les cours élevés du sucre résultant de la diminution considéra ble de la production de la betterave et de accroissement de ta consommation ont leur répercussion Maurice la production passe 257 000 en 1919 La superficie cultivée accroît très fai blement elle atteint 172363 arpents en 1921 Mais à partir de 1924 se marque un nouveau fléchissement dû la baisse des cours La pro duction tombe 201000 en 1924.

Enfin le problème de irrigation est posé de bonne heure Après bien des tâtonnements la mare aux Vacoas bassin naturel situé au centre de Maurice été aménagée pour irriguer une partie.

des plateaux et fournir de eau potable plus de la moitié de île Le réservoir de la Ferme construit de 1914 1921 permis irri guer une partie du Sud-Ouest district de la Rivière Noire On projette le barrage de la Nicolière destiné desservir le Nord de île surtout le district de la Rivière du Rempart Les mois de coupe sont septembre octobre et novembre Autrefois on transportait les cannes aux usines dans des charrettes attelées de mules ou de ufs mais depuis la maladie du surra 1902) qui en quelques mois anéantit les trois quarts du troupeau mauricien toutes les propriétés ont remplacé la traction animale par la traction méca nique Des lignes de tramways sur rails voie étroite relient les champs aux usines.

A partir de 1880 les cannes ont été pesées avant être écrasées on pu ainsi se rendre compte une fa on précise des rendements aux champs

 
Mahé de La Bourdonnais gouverneur des iles de France des Seychelles et de Bourbon

Mahé de La Bourdonnais gouverneur des iles de France des Seychelles et de Bourbon

DÉCOUVERTE ET COLONISATION DES SEYCHELLES

 Extrait du journal de bord de l’Élisabeth (récit à la troisième personne) : « Il y a des sources et des ravines où on peut faire de l’eau, on y fait du bois et de la tortue de terre y est en assez bon nombre. Dans le port il y a 10, 15, 20, 25, 6 et 30 brasses d'eau suivant le plan. Il a visité toutes les îles et en a traversé une partie. Elles sont toutes montagneuses, on pourrait y faire des établissements dans toutes ; la terre est fort bonne et rougeâtre. Il y a des arbres de 70 pieds de haut sur 15 pieds de circonférence, il y a de l'eau partout. Les montagnes sont de terre, et il y a des plaines au sommet, c'est un pays à sucre. On y pourrait faire à peu près 300 belles habitations dans toutes, et il paraît que les denrées y viendraient bien, il y a des endroits de marécage pour du riz. La grande île a 16 à 20 lieues de tour, les autres depuis 12 lieues à ¼ de lieue. Il y en a plus de petites que de grandes et sont toutes aussi bonnes les unes que les autres. Il y a des tortues de terre sur toutes ces îles, à proportion de leur grandeur, mais autres [outre] qu’elles sont de difficile accès à cause qu'il les faut aller chercher dans les montagnes et dans les bois, le nombre n'en est pas considérable et ne vaudrait pas la peine de faire un armement pour les aller chercher, ayant encore leur longue traversée à essuyer. Cela n’est bon que pour quelques vaisseaux qui y toucheraient pour y rester quelques jours. On y trouverait de la tortue de mer, mais il y en a pas beaucoup, il y a des chauves-souris. Dans un commencement des habitants qui voudraient s’y établir, comme ces îles sont très poissonneuses, il y a beaucoup de caïmans. » « L’île de Palme où il a descendu le 12 et le 13 [juin], est belle. Elle peut avoir 12 lieues de tour, des rivières et des cascades partout arrosant des plaines superbes. Elle n’est pas si montagneuse que la grande île, et il y a des beaux arbres et quelques tortues de terre. Elle est plus propre à habiter que la grande île, à cause de ses plaines. La tortue de mer y monte aussi. » Picault prit possession de l’archipel des Seychelles, au nom du roi de France, sous le nom d’îles La Bourdonnais, et l’île principale fut nommée île Mahé. Cependant, dans plusieurs récits postérieurs, l’archipel est désigné « les isles Mahé » et plus rarement

« les isles La Bourdonnais ».

À l'Isle de France Mahé de La Bourdonnais lance la culture de la canne à sucre, il crée la première sucrerie de l’île au quartier des Pamplemousses avec du matériel venant de France.

Bronze représentant Bertrand-Francois Mahe De La Bourdonnais

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