La mer,les navires et leur histoire(à mon père)

 
Bataille de grand port

Bataille de grand port

La bataille de Grand Port fut une bataille navale qui opposa deux escadres britannique et française dans la baie de Grand Port de L'Isle de France (aujourd'hui Maurice) entre le 20 et le 27 août 1810.

En juillet 1810, les anglais occupent l'île Bourbon, future île de La Réunion, mais leur escadre, venue pour s'emparer de l'Ile de France est vaincue le 20 août, à la bataille du Grand Port, Mahébourg dans le Sud Est de l'île, dont le nom s'inscrit sur l'Arc de Triomphe, à Paris. Quelques mois plus tard, l'Angleterre réunit une puissante force expéditionnaires dans l'ile Rodrigues ( à 560 km dans le Nord Est). 20.000 hommes débarquent au Nord de l'île au Cap malheureux et dominent rapidement les forces Françaises du Gouverneur Decaën, inférieures en nombre, qui cessent le combat à Réduit. Ainsi prend fin, le 2 décembre 1810, 89 ans de régimes français. Le Traité de Paris de 1814 cède à l'Angleterre l'Isle de France, qui reprend son nom d'île Maurice, ou Mauritius, ainsi que ses dépendances, Rodrigues, Seychelles, et Chacos. 

Une flottille britannique de quatre frégates chercha à bloquer l'entrée de la baie en capturant le fort de l'île de la Passe défendant son entrée. La position fut saisie le 13 août et lorsqu'une escadre française menée par le capitaine Guy-Victor Duperré approcha de la baie sept jours plus tard, le commandant britannique, Samuel Pym (en), décida de l'attirer dans les eaux peu profondes et de la détruire avec sa puissance de feu supérieure. Quatre des cinq navires français parvinrent à franchir le blocus britannique et s'abritèrent dans la baie qui n'était accessible que par un chenal étroit infranchissable sans un pilote expérimenté. Lorsque Pym ordonna à ses frégates d'attaquer les navires français à l'ancrage le 22 et 23 août, ses navires furent bloqués par le récif corallien. Deux d'entre-eux s'échouèrent, un troisième dut se rendre après avoir été la cible de tous les navires français et le quatrième ne parvint pas à approcher suffisamment près pour ouvrir le feu. Même si les navires français avaient également été sévèrement endommagés, l'affrontement fut un désastre pour les Britanniques car les deux navires échoués furent incendiés pour éviter leur capture et que les deux autres furent arraisonnés par les Français. Les convois britanniques dans l'océan Indien étaient donc laissés sans protection et la Royal Navy réagit en déployant une force importante sous le commandement de l'amiral Albemarle Bertie qui envahit rapidement l'île de France en décembre 1810.

La bataille de Grand Port fut la plus grande victoire navale française durant le régime napoléonien, elle figure donc sur l'Arc de triomphe de Paris.

Avec la prise de contrôle de l'île Bourbon en juillet 1810, les Britanniques possédaient une importante île fortifiée non loin de l'île de France. Avant même que l'île Bourbon ne soit entièrement sécurisée, Rowley avait détaché le HMS Sirius pour réaliser le blocus de l'île de France9. Peu après, son capitaine, Samuel Pym (en) mena une attaque contre un navire amarré au sud de l'île. Deux jours plus tard, les frégates HMS Iphigenia, HMS Nereide et le petit brick HMS Staunch le rejoignirent. Le HMS Nereide transportait 100 soldats choisis au sein des 39e et 69e régiments d'infanterie et quelques artilleurs de la garnison de Madras qui devaient prendre et défendre les îlots à l'entrée de Grand Port en particulier l'île de la Passe. Ces îles fortifiées pouvaient être utilisées pour bloquer les entrées des ports de l'île de France et ainsi piéger l'escadre de Hamelin10. En effet, Grand Port était un port naturel protégé par un large récif corallien par lequel passait un chenal compliqué connu uniquement des pilotes expérimentés9. L'île de la Passe était un emplacement important dans le contrôle de Grand Port car elle abritait une batterie d'artillerie qui couvrait l'entrée du chenal et contrôlait ainsi le passage jusque dans la baie abritée.

Détails des instructions pour M. Fournier commandant l'artillerie à l’Isle de France Par le gouverneur Desroches, le 15 mars 1771

Avec l’arrivée, le 20 février 1771, du vaisseau le Duc de Praslin, les administrateurs de la colonie mauricienne prenaient connaissance de la tension survenue entre la France et l’Angleterre. Le duc de Praslin dans une lettre datée du 24 septembre 1770 annonçait l’envoi d’une escadre, et demandait de se préparer à la guerre. Les instructions à MFournier, commandant l’artillerie aux Isles de France et de Bourbon, sont la conséquence de cette nouvelle.

Ne perdez pas de vue la disposition faite à l’arsenal de la Baie aux Tortues pour mettre en œuvre les deux marteaux qui doivent corroyer des quantités de vieux fers que l’on trouve de toute part. J’aurai soin de faire mettre en réserve ceux qui proviendront des carcasses que l’on tirera du Port. On ne saurait donner trop d’attention à une économie aussi précieuse, et moyennant les feux que j’ai vus dans les forges à trompes, je ne doute pas que l’on ne puisse y chauffer les plus fortes pièces de forge pour la marine, et je compte en tirer un grand parti dans le besoin. Je ne vous recommande pas moins le moulin à planches dont vous m’avez fait sentir l’utilité, l’économie et (je dis plus) la nécessité qu’il soit en activité le plus tôt qu’il sera possible. Vous n’aurez certainement pas de distraction sur la conduite des eaux du Pouce dans la ville du Port Louis. Pour moi, j’y rêve nuit et jour. Je finis par vous recommander la visite la plus exacte et la plus détaillée de toute la côte, depuis l’embouchure de la Rivière Sèche jusques au Cap Malheureux. Je vais de mon coté travailler dans mes journées à en perfectionner la carte topographique et hydrographique. Je vous ferai part de toutes mes lumières dans cette partie comme je vous demande toutes les vôtres. Je vous ai fait part du projet que j’ai d’établir une route militaire à trois cents toises de la côte, dans les bois. J’y veux de petits camps, de distance en distance, vis-à-vis des lieux les plus faciles à aborder. Je veux devant chacun de ces camps, ou places d’armes, une route directe qui aille en s’élargissant jusqu’à la mer et qui soit seulement masquée par un rideau léger à sa plus grande ouverture. Dans le col de l’entonnoir et dans la place d’armes même, une batterie de deux ou trois petites pièces à cartouches pour protéger nos troupes si elles étaient forcées de se replier, et pour détruire l’ennemi s’il s’y engageait. Je veux un dépôt de poudre derrière et au vent de chaque place d’armes.

Enfin, Monsieur, ambitieux de faire dans l’occasion la plus vigoureuse résistance, je veux employer tous les moyens possibles de me tirer glorieusement des événements qui peuvent se présenter. Oui, mon cher Fournier, si l’on vient nous attaquer il faut les repousser. Si je n’étends pas d’avantage mes vues, ce n’est pas que je ne connaisse et que je n’aie vu par moi-même tous les points de la côte, depuis le Cap Malheureux jusqu’au Grand Port, mais vous songerez comme moi que je n’ai que les 2 bataillons de Royal-Comtois et la Légion, et que Bourbon est dégarnie. Quant à la Grande et à la Petite Rivière, et jusques au Morne Brabant, c’est un local différent qui demande des mesures différentes. Elles sont prises, mais il est inutile que je vous en parle ici. Les batteries seules de cette côte demandent comme ailleurs toute votre attention, et tout est dit sur cela.

Au Réduit le 15 mars 1771.

En 1810, le capitaine Duperré forçait près de Mahébourg une flotte anglaise d'amener son pavillon. ‘‘Nos annales maritimes offrent peu d'exemples d'une victoire aussi longtemps disputée et aussi sanglante. Duperré, blessé à la tête d'un éclat de mitraille, dut résigner le commandement entre les mains de Bouvet. De son côté, le commodore anglais, un bras emporté par un biscaïen, un œil détaché de l'orbite, fut trouvé à la fin de la mêlée gisant au pied de son banc de quart et chantant dans son délire le Rule Britannia. " 8 Alors l'île de France était à tout instant réjouie par quelque nouvel évènement maritime. Dans la rade de Port Louis revenaient nos vaillants marins, ramenant avec eux: les bâtiments enlevés à l'ennemi, les cargaisons de riz, de coton, d'épices et l'on célébrait leur victoire, et quelquefois toute notre colonie était enrichie par une de leurs captures. Les Anglais désiraient ardemment s'emparer de cette île qui; avec l'appui de Bourbon, sa fidèle sœur, leur barrait la route de l'Inde et leur faisait souvent subir les plus rudes échecs. En 1764, ils organisaient pour la prendre le formidable armement confié à Boscawen. Plus tard, ils essayaient de la bloquer. Irrités de leurs vaines tentatives, de leurs cruelles humiliations, de tant de batailles désastreuses, de tant de pertes irréparables, ils voulaient à tout prix en finir, et ils résolurent de tenter un suprême effort.

Le combat de Grand Port, huile sur toile de Pierre-Julien Gilbert Musée national de la Marine à Paris.

 

 

 

 
La Belle Poule

La Belle Poule

A l’Isle de France(Maurice) le 26 juillet 1772 Monseigneur, Depuis deux jours il est arrivé trois vaisseaux d’Europe. L’un parti depuis longtemps de Marseille, un petit bâtiment de Nantes dont la traversée a été assez belle, et le navire la Sainte-Anne de St Malo qui n’a été que 98 jours dans sa traversée. Il me paraît bien étonnant que ce dernier vaisseau qui est sorti des ports de France 62 jours après le départ de la Belle-Poule, n’apporte aucune lettre, pas même pour M. de Ternay, ni pour M. Maillart. Je vous avoue naturellement que je me perds dans les réflexions que cela me fait faire. Ma situation devient chaque jour plus accablante par l’excès de travail et des peines de toute nature. Quant à mon zèle et à mon courage, j’ose vous assurer qu’ils ne font que s’affermir, mais la machine succombera, et je n’ai point à me reprocher de ne l’avoir pas annoncé. Je vois, Monseigneur, tout ce qu’il faut faire faire : je l’ordonne et je le fais exécuter dans les choses qui me regardent uniquement ; mais dans toutes celles où l’autorité est partagée, la mienne est sans cesse combattue, contredite et anéantie, d’après les lettres que j’ai reçues, et qui m’ont ôté tout pouvoir de faire le bien : j’en fais néanmoins tant que je peux. Je suis avec un très profond respect, Monseigneur, Votre très humble et très obéissant serviteur. 

L’enseigne de vaisseau La Pérouse est arrivé à l’Isle de France sur la Belle-Poule, en même temps que Ternay, Maillart et Grenier. Après avoir participé à plusieurs opérations de cabotage entre l’Isle de France, Bourbon et Madagascar, La Pérouse se voit confier, en avril 1773, son premier commandement sur la Seine, une flûte de 700 tonneaux. Pour sa première mission, il doit se rendre en Inde sur la côte Coromandel, et il lui a été demandé de faire escale aux Seychelles, pour inspecter la colonie, résoudre les problèmes qu’il pourrait y rencontrer, et mettre l’établissement de Brayer du Barré sous autorité royale. La Seine appareille de l’Isle de France le 18 mai 1773, et, après une escale à Bourbon, elle mouille à l’île Seychelles le 7 juin. La Pérouse demeure aux Seychelles jusqu’au 26 juin. Il a consigné dans un mémoire le récit de son séjour, décrivant précisément la situation de la petite colonie au mois de juin 1773, situation parfaitement pitoyable :67 « Il m’est impossible de vous peindre le misérable état où la mésintelligence avait réduit tout le monde. Vingt Blancs rassemblés avaient, au plus, abattu un ou deux arpents de bois, et l’herbe avait crû si prodigieusement dans le petit abattis qu’on pouvait à peine s’y frayer un chemin. » « La ville était composée de 4 ou 5 cabanes et le seul Dorak avait un petit entourage

Ch. Desroches Estampe représentant une coiffure à la Belle-Poule dite "Coiffure à l'Indépendance ou le Triomphe de la Liberté" (anonyme, XVIIIe siècle

 
La frégate la Preneuse à Baie du Tombeau

La frégate la Preneuse à Baie du Tombeau

Poursuivie par deux bâtiments anglais,la frégate la Preneuse fait naufrage le 11 décembre 1799 à la Baie du Tombeau.Apres un long combat elle fut abandonnée par son équipage, pris par les anglais et brûleé par la suite, étant échouée sur le corail.

La Baie du Tombeau (tableau) là où la mer rejeta le corps de Virginie après le naufrage du Saint-Géran .

A Poudre d’Or,là où le St Géran à fait naufrage, un monument dressé en hommage aux 30 esclaves aux 146 marins et aux 13 passagers ayant perdu la vie dans cette tragédie.

LIBERTE

Et ce pendant voilà des siècles innombrables 

Que vous vous combattez sans pitié ni remord.

Tellement vous aimez le carnage et la mort,

Õ lutteurs éternels,Õ frères implacables.

Charles Baudelaire"L'homme et la mer",les fleurs du mal,1857

Tableau:Combat et destruction de la Frégate La Preneuse.

Vers 1799

 
Abordage du Triton

Abordage du Triton

Abordage du Triton

Gravure en vente 

 
Capture en mer

Capture en mer

Le Lys est un vaisseau de ligne portant 64 canons, construit par J.L. Coulomb à Brest en 1745, et lancé en 1746.

Ce vaisseau était commandé par le capitaine de Lorgeril lors de la campagne canadienne dans la flotte de Dubois de La Motte en mai 1755. En 1755, Dubois de la Motte avait reçu le commandement d'une flotte de 20 vaisseaux dont 17 étaient armés en flûtes pour embarquer 3 000 hommes en renfort pour le Canada (on était au début de la guerre de Sept Ans). Le Lys, qui faisait partie des flûtes, vit donc son armement réduit à 22 canons pour le transport des régiments de Languedoc (quatre compagnies), et de la Reine (quatre compagnies). Il fut capturé avec l'Alcide le long des côtes de Terre-Neuve le 8 juin 1755 par le vice-amiral britannique Boscawen qui avait reçu pour mission d'intercepter l'escadre française. Malgré sa faible artillerie, il opposa une longue résistance aux trois vaisseaux anglais qui le cernaient. L’expédition n'était cependant pas un échec, car hormis ces deux bâtiments, tout le reste de l'escadre était passé.

Sommes-nous en paix ? 

L'Alcide était un vaisseau portant 64 canons, construit par Blaise Olivier à Brest en 1741-42, et lancé en 1743. Ce vaisseau était commandé par le capitaine Hocquart de Blincourt lors de la campagne canadienne dans la flotte de Bullion de Montlouet en mai 1755, elle-même placée sous les ordres de Dubois de La Motte. L’Alcide faisait partie des 17 bâtiments armés en flûte que comptait les 20 vaisseaux de l'escadre. Il ne portait qu'une partie de son artillerie pour laisser la place aux 3 000 hommes de troupes convoyés vers le Canada. Le 8 juin, il fut capturé avec le Lys le long de la côte de Terreneuve par la flotte britannique du vice-amiral Boscawen qui avait reçu l'ordre d'intercepter le convoi français. Comme la France et l'Angleterre étaient encore officiellement en paix, le bâtiment, qui avait été séparé du reste de l'escadre par le brouillard en compagnie du Lys et du Dauphin royal, se laissa approcher par les vaisseaux anglais. « Sommes-nous en paix ? » demanda par porte-voix le commandant de l’Alcide au HMS Dunkirk (60 canons). « La paix, la paix » répondit le commandant anglais avant d'ordonner de tirer. Malgré sa faible artillerie, (une vingtaine de pièces), l’Alcide opposa une longue résistance aux cinq vaisseaux anglais accrochés sur ses flancs. Il fut ensuite intégré à la Navy. Le Lys partageait le même sort, mais le troisième bâtiment, le Dauphin royal avait réussi à s'enfuir, ce qui réduisait fortement le succès de cette interception anglaise puisque 18 bâtiments sur 20 étaient passé

Capture des flûtes le Lys et l'Alcide au large de Louisbourg en 1755, au début de la Guerre de Sept Ans.

 
Frégate La Vénus

Frégate La Vénus

Combat de la Fregate la Venus contre le Ceylon au vent de l'Ile Bourbon (La Réunion nuit du 16 au 17 Septembre 1809).

 
Quelques superstitions et croyances des marins

Quelques superstitions et croyances des marins

Prier en mer 

Tableau:

Marins en prière sur le Navire du Conseil du Lord Nelson après la bataille du Nil, gravée par John Heaviside Clark

Sailors at Prayer on Board Lord Nelson's Ship After the Battle of the Nile, engraved by John Heaviside Clark.

Superstituons et croyances des marins

A l'aube des temps, lorsque l'homme se risquait à aller sur l'immensité de la mer, les dangers étaient tels qu'il se bardait de toutes les protections possibles et inimaginables. Les hommes de la mer étaient réputés pour être les plus superstitieux qui puisse exister. Au fil du temps, des périples et de ses aventures, il en est venu à en interdire à bord ou à la prononciation : lapin, curé, corde, église, noyade, prêtre, presbytère, lièvre, moine, loup, ficelle, chapelle, pourceau, volet, couturière, etc. Les superstitions décritent ci-dessous datent depuis la nuit des temps jusqu'au début du XXè siècle.

BATEAU

la COQUE

Lors de la construction d’un bateau, dès que la coque est terminée, il est d’usage en Bretagne de l’asperger d’eau de mer en abondance pour l’habituer au futur milieu qui sera le sien. Ces gestes sont accompagnés de prières et de voeux.

LA BOISSON

Le champagne

l y a fort longtemps, tout bateau devant affronter l’océan était consacré à un sacrifice du sang d’une victime étalée sur la proue afin de s’attirer les bonnes grâces des divinités. Plus tard, on passa plutôt à la libation de vin, ce qui était moins cruel. La tradition était de baptiser un bateau avant son départ en mer sinon il devrait essuyer des tempêtes, se confronter à des monstres marins, avaries, etc. Et enfin, jusqu’à aujourd’hui, on utilise le champagne. La méthode utilisée est de lancer vigoureusement une bouteille de champagne contre la coque. Si la bouteille ne casse pas du premier coup, c’est un très mauvais présage pour le bateau. Depuis quelques temps donc, la bouteille est légèrement sciée de manière à ce qu’elle casse plus facilement. Plus le bruit de l’explosion de la bouteille est violent, meilleur c’est  Les démons s’éloignent à coup sûr.

 

 
Les grandes voiles du Havre RDV 2017 TALL SHIPS REGATTA

Les grandes voiles du Havre RDV 2017 TALL SHIPS REGATTA

 

Les plus grands voiliers du monde au Havre

LE BELEM ETAIT AU RDV 

Un des plus anciens trois-mâts barque français à coque acier,et le plus connu des grands voiliers français,un des tout premiers navires à être classé monument historique en France. Le Belem était amarré quai de la Réunion,bassin Paul Vatime lors de l'évènement tant attendu "Les Grandes Voiles du Havre"qui s'est tenu du jeudi 31 août au samedi 2 septembre 2017 pour célébrer les 500 ans de la ville du Havre et de son port.

Construit en 1896 par l'armateur français Fernand Crouan à Chantenay sur Loire dans les chantiers de construction navale Dubigeon,le Belem transporte de la marchandises entre le Brésil et la France,principalement de cacao pour le compte du célèbre chocolatier Meunier.(Le trois-mâts Belem est le sixième navire à en assurer le transport)

Racheté par le duc de West munster en 1914 qui en fait un luxueux yatch de plaisance.Le Brasseur A.E Guiness l'acquiert à son tour en 1921.

Brève histoire du Havre

Le Havre est la patrie de Bernardin de Saint-Pierre(1737-1814),du poète Casimir de Lavigne(1793-1843),de l'acteur Fréderick Lemaitre

Simple havre ou abri pour les pecheurs au moyen âge,la ville ne prit de l'importance que sous Louis XII et surtout François 1er qui lui accorda des privilèges.En 1694 un mois de juillet la ville fut bombardée pendant deux jours par la flotte anglaise.Sous Louis XV,la puissante Compagnie des Indes avait au Havre le siège de ses armements.Des agrandissements continués sans interruption font du Havre un des premiers port d'Europe.Deux longues digues de 830 et 875 mètres s'avancent dans la rade et forment une passe bien protégée acceessible aux plus grands transatlantique à toute heure de la marée.

Le Havre à subi pendant les quatres années d'occupation de très violents raids aériens.Le bombardement du 5 septembre 1944 a détruit ses principaux monuments et ses plus beaux quartiers.Son port,mutilé par les destructions multiples a réussi aujourd'hui  à reprendre sa place d'avant guerre.

Photo by M.D pour BOURBON 1860



 

 
Alexander Von Humboldt II LES GRANDES VOILES DU HAVRE

Alexander Von Humboldt II LES GRANDES VOILES DU HAVRE

Alexander Von Humboldt II parmi les voiliers les plus prestigieux du monde pour fêter les 500 ans du Havre.

Les Grandes Voiles du Havre"qui s'est tenu du jeudi 31 août au samedi 2 septembre 2017.

C'est un trois-mats barque d'une longueur de 64,73m.

Construit en 2011 à Breme (Allemagne)

Port d'attache:Bremerhaven

Voiles couleurs émeraudes qui ne passe pas inaperçu.Il doit sa couleur verte à un brasseur allemand.Le voilier porte le nom d'un naturaliste et géographe allemand du XIXe siècle.

Alex II est un voilier récent doté des équipements les plus modernes.Lancé en 2011 il remplace l'ancien navire-école de Sail Training Association of Germany.Cette école allemande de voile s'investit pour faire découvrir la navigation traditionnelle à un large public meme si la cible privilègiée reste les jeunes agés de 15 à 25 ans.

Alexander II est détenu et exploité par Deutsche Stiftung Sail Training (German Sail Training Foundation(DSST), basée dans le port d'attache de la Barque Bremerhaven. DSST est un organisme sans but lucratif, organisme de bienfaisance. Son objectif est de fournir la voile en haute mer traditionnelle pour les gens de tous âges, mais surtout pour les jeunes.

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Photo by M.D pour Bourbon 1860

 

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